Véritable chasseur·se de tête, le·la directeur·rice artistique place son expertise au service du label et assurant une activité de repérage des nouveaux talents. Zoom sur ce prospect à la recherche de projets artistiques dans l’air du temps.
Parmi les prérogatives du DA, la plus saillante demeure évidemment la découverte de jeunes talents émergeants, sillonnant les salles de concerts et mobilisant les outils numériques afin d’opérer une prospection constante. Son succès repose sur sa maîtrise des canons musicaux contemporains, plus encore il·elle est tenu·e d’anticiper les tendances musicales à venir.
Ses choix s’avèrent cruciaux compte tenu du coût que représente la production d’un jeune artiste. Garant du roster du label, son regard porte également sur l’évolution des artistes de son catalogue.
Si la profession alimente de nombreux fantasmes, il convient de rappeler les tâches administratives, les fonctions juridiques et les négociations contractuelles qui font partie intégrante du quotidien d’un directeur artistique.
Les places sont rares et mieux vaut se présenter bien armé pour prétendre accéder à une telle fonction. Comme souvent dans le secteur musical, il n’existe aucune formation spécialisée en la matière, pour autant les prérequis restent nombreux : connaissance du terrain, maitrise du code de la propriété intellectuelle et aisance avec l’outil administratif constitueront autant d’atout précieux dans vos démarches.
Pour plus d’informations sur la profession, vous pouvez également vous référer à l’interview de Christian Bordier, ancien DA pour Wagram Music, diffusée par DBTH. Au programme : démontage de préjugés, perspectives pour l’industrie du disque et conseils aux jeunes pousses…