Le·la producteur·rice assemble une équipe, coach et supervise les séances d’enregistrement, suit de près mixage et mastering, plus généralement il·elle avance l’essentiel des frais liés au processus de production. Mais qui sont réellement ceux à travers qui « l’histoire souterraine de la musique se dessine »?
Compte tenu de la polysémie induite par la notion de producteur·rice dans la sphère musicale, il convient de préciser que nous nous intéresserons ici exclusivement au producteur·rice phonographique dont le rôle premier réside dans le financement du disque porté par un·e artiste. Produire un disque revient ainsi à financer les répétitions préalables, les musicien·ne·s, les séances d’enregistrement, la location du studio, la rémunération des ingénieurs du son ainsi que des arrangeur·se·s, le mixage, le matering… En bon chef·fe de projet, le·la producteur·rice défini un budget prévisionnel qui servira de cadre d’action. Par la suite, il encadre l’artiste afin de s’assurer du bon déroulement des opérations.
De nombreux·ses artistes décident de s’autoproduire, aussi bien pour des raisons économiques (dans la mesure où le·la producteur·rice reçoit une part considérable des bénéfices généré par un album) que dans un souci d’autonomie créative.
Si aucun niveau d’étude n’est exigé pour exercé la profession, il semble toutefois préférable de maitriser les domaines du droit et de la négociation contractuelle tout en étant en mesure de procéder à un investissement de départ conséquent.