Acteur·rice souvent méconnu·e, l’éditeur·rice endosse pourtant la première fonction commerciale dans le domaine de la création. Cette fiche permet donc de mettre en exergue l’histoire de ce métier séculaire, ses implications actuelles ainsi que ses perspectives d’évolution.
Pour beaucoup, l’éditeur·rice musical incarne « celui qui ponctionne 50% des droits ». Si la profession alimente de nombreux fantasmes et entretien une connotation négative c’est avant tout du à sa méconnaissance liée notamment au fait que, contrairement à la plupart des acteur·rice·s de la chaine musicale, il est en lien direct avec l’auteur·rice et non l’interprète.
Le rôle de l’éditeur·rice réside dans l’exploitation commerciale de l’oeuvre et la défense des droits de ses auteur·rice·s. Concrètement, l’éditeur·rice publie la création d’un compositeur·rice et se charge de l’exploiter par différents biais : en autorisant, ou non, son utilisation, en tentant de la proposer à des interprètes ou à des chargé·e·s de synchronisation… Il·elle peut essayer de la proposer comme illustration sonore à la radio, ou de bande son dans le cadre d’un spot publicitaire. Il·elle peut également proposer des œuvres afin d’agrémenter le catalogue d’une maison de disque ou encore de les placer sur des compilations… L’éditeur·rice s’occupe également de la partie écrite d’un morceau en éditant et diffusant les partitions (il s’agit d’ailleurs de sa mission historique).
Et comme rien ne vaut l’avis des professionnel·le·s, vous pouvez prolonger votre découverte du métier en consultant l’interview de Jean-François Bert, auteur de l’ouvrage L’Edition musicale, publiée par l’IRMA.
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